Photo : Matthias Lange
Je suppose que la mer claque à tes
genoux,
Liquide émeraude à l'écume noire
Elle y dépose un reste de terre et de
caillou
Putride clabaude d'amertume le soir
Et tu t'éloignes dernier de ton espèce
Dans un désert de mazout sans odeurs
Une fagne arseniée fort épaisse
Où tu craches prière et absoute sans
splendeur
Ce qui est fin pour moi n'est que l'ère
de ton tour
Et j'écrirai afin que tu vois ce que
naguère était l'amour
Etait le monde et la beauté absolue
Je sèmerai les images sous chaque
semelle de tes pas
Jusqu'aux rivages mous des poubelles et
sous ton toit
En les neiges qui fondent et les
passions dissolues.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire