Quasi
vide. Des résidus encore, ça et là, en lichen sur les parois,
comme des réminiscences d'odeur de champignons des bois. L'orée de
la forêt est propre, débarrassée de ton ombre de névrosé. Je n'ai
plus peur de l'horizon car d'horizon il n'est plus et c'est encore
vivre que d'appréhender le temps sans toi. J'me sens grise et citron
à l'aube de l'hiver nouveau et j'irai fouler l'humus craquelé aux
miettes de tes os.
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