mercredi 22 juillet 2015

Quasi vide



Quasi vide. Des résidus encore, ça et là, en lichen sur les parois, comme des réminiscences d'odeur de champignons des bois. L'orée de la forêt est propre, débarrassée de ton ombre de névrosé. Je n'ai plus peur de l'horizon car d'horizon il n'est plus et c'est encore vivre que d'appréhender le temps sans toi. J'me sens grise et citron à l'aube de l'hiver nouveau et j'irai fouler l'humus craquelé aux miettes de tes os.

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