jeudi 23 juillet 2015

La fable de la couleuvre

Photo : @Gordon

L'écrivain porte en lui les lignes de son histoire, de celle qu'il invente, qu'il déforme, qu'il relate et de celle qui l'arrange. Il étire les mots à sa convenance ou à la vôtre, il manipule, il jubile de l'effet, se regarde satisfait ou se maudit à tout froisser...peu importe. L'écrivain tire à soi sans cesse la couverture égotique et même lorsqu'il vous laisse en prendre un peu c'est toujours afin de vous analyser au mieux. Tout est élément friable, tout est matière à. C'est à jamais la fable de la couleuvre et la mise à nue. Aucun d'entre eux ne gagne à être connu.

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