Photo : @Gordon
L'écrivain
porte en lui les lignes de son histoire, de celle qu'il invente, qu'il déforme, qu'il relate et de celle qui l'arrange.
Il étire les mots à sa convenance ou à la vôtre, il manipule, il
jubile de l'effet, se regarde satisfait ou se maudit à tout
froisser...peu importe. L'écrivain tire à soi sans cesse la
couverture égotique et même lorsqu'il vous laisse en prendre un peu
c'est toujours afin de vous analyser au mieux. Tout est élément
friable, tout est matière à. C'est à jamais la fable de la
couleuvre et la mise à nue. Aucun d'entre eux ne gagne à être
connu.
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