jeudi 20 août 2015

La gale aux dents

Photo: Lou Sully

Ta langue qui pique et tes yeux voilés.
Le vin, le vin de tes baisers.
Et même aussi les crispations frénétiques de tes mains d'idole
Tracent la poudre cadavérique dans mes reins d'échandole.
Il y eut le sommeil sans cauchemars alors
Sans le moindre de ton amour d'aurore
Je hais la nuit qui ment.

Ta moue qui nique mes papillons vitreux.
Le pus, le pus de ton humus verreux
Qui étouffe mes exhortations orgasmiques de tes saintes paroles
Vorace ta foudre homérique à me rendre folle
A pleine bouche tu arraches mes soupirs biaisés
Quand viendra ton souffle sur ma peau apaisée
J'aurai déjà la gale aux dents.



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